Résumé : |
La mobilité, au même titre que l’économie, l’habitat, les équipements ou encore la propreté, est une composante fondamentale de l’attractivité des centres urbains. Un centre-ville attractif, c’est un centre-ville apaisé et accessible à tous. Les enjeux sont nombreux et parfois contradictoires : apaiser oui, mais en conservant l’accès aux fonctions vitales du centre-ville.
Après-guerre, comme partout en France, l’espace public marseillais est devenu le royaume de la voiture, avec son lot de nuisances : bruit, pollution, accidentologie, occupation de l’espace, dégradations patrimoniales...
Depuis les années 2000, une dynamique plus vertueuse a été enclenchée : moins de voitures, plus d’usagers dans les transports en commun, de piétons et de cyclistes... Si des facteurs conjoncturels peuvent partiellement expliquer ces changements, ils sont aussi à mettre au crédit des politiques de mobilité volontaristes engagées ces dernières années par les collectivités. Quelles en sont les réussites ? Comment ont évolué les usages ? Quelles sont les effets indésirables et les lacunes persistantes ? Autant de questions qui permettent d’envisager les pistes à suivre pour concevoir la mobilité de demain dans le centre-ville. |